LE BAL CREOLE
Un voyage à travers les musiques caraïbéennes
Le bal créole s’adapte au lieu où il prend racine et y invente des circulations.
EXEMPLE TYPE (MODULABLE EN FONCTION DU PROJET DISCUTE AVEC L’ORGANISATEUR)
PARTIE I : MISE EN JAMBE ET « RONDE BELE » TRADITIONNELLE
INTERMEDE : CONTE
PARTIE II : CONCERT/BAL « LE BAL CREOLE »
Un Cabotage au sein des musiques marronnes
Cette scène à géométrie variable musicale et pluridisciplinaire est là pour affirmer … qu’avant le Zouk sévissait le bal !
Avec un cercle associé de musiciens caraîbéens vivant en métropole, elle renoue avec la tradition festive du bal que l’on appelle quelquefois « Mizik d’Antan » ou « Bal Gran Moun » – tel le fameux Bal Nègre de la rue Blomet fréquenté par les surréalistes qui à partir des années 20 a révélé le légendaire clarinettiste Stellio. On y retrouve aussi cette tradition de « punchs en musique » d’où sont sortis les Tabou Combo ou autre Malavoi. Parées d’un charme sans égal, leurs biguines, polkas, mazurkas et valses tropicalisées annonçaient le Tout-Monde d’Edouard Glissant : une créolité innovante, fière de ses métissages, nourries d’héritages et d’emprunts.
Avec ses orchestres de personnages pittoresques, ses conteurs, ses projections de films (et autre bain de culture et de Ti-Punch bien dosé), Le bal Créole, transgression de l’appellation doudouiste qu’il évoque, est aussi une plongée dans les terres marronnes, un cabotage à travers les métissages improbables de ces poussières d’île plus mystérieuses qu’elles n’en ont l’air.
Bélé/ gwoka/biguine/mazurka/quadrilles/flutes des mornes/ contes
INTERVENANTS :
Jean –Phillippe Grivalliers – miniconcert et initiation à la danse
(avec les 20 danseurs/es de l’association Boukan)
Igo Drané – conteur avec conque de lambi et/ou accordéon
Gilbert Anastase , chanteur (et 6 musiciens)
(Batterie – Guitare- flûte- basse- clavier- sax- percussions)
Jean -Philippe Grivalliers et le bèlè
Produit typique du syncrétisme des plantations coloniales et de caprices de l’histoire insulaire, le bèlè est un ensemble de pas et de figures issues de l’Afrique, de mouvements issus des » mannyè viv » des indiens caraïbes, mais aussi du quadrille et de la Haute-taille venue d’Europe. Appelé aussi Bel air suivant la francisation du mot créole, il est un genre musical dans lequel un chanteur mène la musique avec une voix qui porte, alors que se développe le dialogue entre les danseurs et le joueur de tambour et un ti-bwa. Le groupe Boukan sera mené par le percussionniste Jean-Philippe Grivalliers ( environ 5 musiciens- tambours/ Tibwa et chœurs) ainsi que 7 couples de danses qui formeront le « carré », selon la tradition ancienne des contredanses.
Une initiation à cette danse festive et subtile peut être proposée au public, tel un cercle de danse traditionnelle, en milieu rural., par les membres de l’association BOUKAN, basée dans la région parisienne.
Igo Drané,
Le conteur avec sa traditionnelle conque de lambi
(déambulation où le conteur amène progressivement le public dans la salle)
Conteur martiniquais dont l’apparition ritualisée au bal créole nous invite à marcher aux côtés de ce pèlerin des mots avec son bâton de parole, ses conques de lambis et quelques percussions enchanteresses.
LE CONCERT :
Le Bal CREOLE est le nec plus ultra des musiciens caraïbens réuni dans le but de mitonner un répertoire bien « maison», issu des Vinyls de leur mémoire familiale type « Vikings de la Guadeloupe » des années 70/80. Ils remontent le fil de l’histoire avec une délectation sans égale, en mêlant danse et contes, géographies (Martinique/Guadeloupe/haïti/Jamaïque principalement) et tressant plusieurs voix. Les danseurs de l’association Boukan lancent le bal.
Avec :
Mano Falla – Voix et basse
Felix Brena – Percussions Ti bwa
Jean-Philippe Grivalliers – tambour bèlè
Fitzroy Williams – voix et Piano/clavier
Dany Misaine – violon
Jean Courta – Guitare électrique
Gabriel Azerot – flûte
Gilbert Anastase – voix