Un voyage traverse au sein des musiques caraïbéennes, le bal créole s’adapte au lieu où il prend racine et invente des circulations en fonction.
DÉROULEMENT POSSIBLE (MODULABLE EN FONCTION DU PROJET DISCUTE AVEC LES PARTENAIRES)
Partie 1 : mise en jambe et « ronde bélé « traditionnelle »
intermède : conte
Partie 2 : Concert-bal « LE BAL CREOLE »
Un Cabotage au sein des musiques marronnes, cette scène à géométrie variable musicale et pluridisciplinaire est là pour affirmer … qu’avant le Zouk sévissait le bal !
Avec un cercle associé de musiciens caraïbéens vivant en métropole, elle renoue avec la tradition festive du bal que l’on appelle quelquefois « Mizik d’Antan » ou « Bal Gran Moun » – tel le fameux Bal Nègre de la rue Blomet fréquenté par les surréalistes qui à partir des années 20 a révélé le légendaire clarinettiste Stellio. On y retrouve aussi cette tradition de « punchs en musique » d’où sont sortis les Tabou Combo ou autre Malavoi. Parées d’un charme sans égal, leurs biguines, polkas, mazurkas et valses tropicalisées annonçaient le Tout-Monde d’Edouard Glissant : une créolité innovante, fière de ses métissages, nourries d’héritages et d’emprunts.
Avec ses orchestres de personnages pittoresques, ses conteurs, ses projections de films (et autre bain de culture et de Ti-Punch bien dosé), Le bal Créole, transgression de l’appellation doudouiste qu’il évoque, est aussi une plongée dans les terres marronnes, un cabotage à travers les métissages improbables de ces poussières d’île plus mystérieuses qu’elles n’en ont l’air.
Bélé, gwoka, biguine, mazurka, quadrilles, flûtes des mornes, contes